Elle a fait honneur au Gabon en remportant le deuxième prix de cette épreuve littéraire (quatrième édition) pour la jeunesse, dont le jury international s'est réuni, du 23 au 25 novembre dernier [ndlr, 1998], pour statuer sur une quinzaine d'oeuvres parvenues à l'Agence de la Francophonie sur plusieurs genres. |
Profondément attirée par les belles lettres dont elle a fait une vraie passion, Peggy Pâquerette Lucie Auleley est dotée d'un grâcieux port de tête, d'un teint d'ébène, et d'une sensibilité exacerbée. Son nom à lui seul est tout un programme. Cette jeune femme, au naturel déconcertant vient de remporter le deuxième prix du concours de Littérature pour la jeunesse, organisé par l'Agence de la Francophonie, avec son recueil d'une dizaine de poèmes intitulé "Rêves d'enfants". Quatre lauréats ayant répondu aux critères d'appréciation portant notamment sur le genre, la valeur et la présentation matérielle, ont été retenus par l'Agence de la Francophonie (parmi les douze manuscrits réceptionnés) : une Malgache (1er prix), une Congolaise (3e) et un Camerounais (4e).
Peggy Auleley, qui était partagée entre écrire une nouvelle ou des poèmes, n'avait tout au plus que cinq jours pour peaufiner son oeuvre, lorsqu'elle apprit par la voie des ondes l'organisation de cette épreuve. La présentation n'était pas, à son goût, très esthétique. Néanmoins, cela n'enlevait rien à sa valeur intrinsèque. Tout au contraire...
Naturellement, pour cette amoureuse des lettres qui se laisse quelquefois aller dans une ballade à travers ses rêves, attitude introuvable nulle part ailleurs que dans l'univers des poètes, la lecture constitue son passe-temps favori. Elle ne s'embarrasse pas d'écouter de la musique pendant ses heures perdues, quand elle n'est pas sur un terrain de foot.. Car, Pâquerette officie au sein de l'équipe RC-Sahoty, comme arrière latéral droit. Son ardent désir est de partager la flamme qui brûle en elle. Sa vocation première est d'exercer la profession de communicatrice, ou de devenir, pourquoi pas, enseignante. Son plus grand souhait est de voir s'épanouir dans une parfaite sérénité son fils âgé aujourd'hui de cinq ans et d'être toujours utile à sa famille.
L'Agence de la Francophonie, d'après elle, gagnerait à davantage inciter les jeunes à l'écriture et à la lecture et à donner à ceux qui se cherchent les moyens de se frayer un chemin dans la littérature, notamment dans le cadre de la Francophonie.
Avant sa première participation à cette épreuve internationale qui lui a ouvert sans nul doute de nouvelles perspectives, Peggy Auleley a été primée lors de la première édition du concours initié par le Programme de lutte contre le Sida (PLNS) en 1996. Sa nouvelle lui avait valu le 3e prix. L'année suivante, elle s'est classée au concours littéraire (première édition) du Ndzimba Théâtre de l'UOB. En 1998, elle concourut, sans être classée, au concours littéraire BICIG.
Bona Masanu Mukoko