Aimée ANDRIA Click here for English translation |
Née en 1926, Aimée Andria est d'origine malgache. Comptable et mécanographe de profession, elle s'est installée en France en 1953 et a pris sa retraite en 1983. [Liliane Ramarosoa. Anthologie de la littérature malgache d'expression française des années 80. Paris: L'Harmattan, 1994].
Ouvrages publiés
Brouillard. Paris : Louis Soulanges, 1967. (111 p.). Deux romans courts : "Brouillard" et "La voie ferrée".
Madame Dauby, bien qu'elle n'eût point d'enfant, depuis la mort de son mari à la guerre, veillait avec attention à l'éducation de ses neuveux. Monsieur Romain, son frère, s'étant retiré des affaires, s'installa avec sa femme dans leur propriété à Ravières. Leurs enfants poursuivaient leurs études chez leur tante à Paris. Hortense, l'aînée, préparait sa deuxième année de licence de lettres. Olivier, le fils, était à sa deuxième partie de baccalauréat. Il était très sociable, tandis que sa sœur inquiétait toute la famille. |
Brouillard : Hortense, une jeune femme fuyant les rencontres mondaines et l'agitation des milieux estudiantins tombe amoureuse du métayer de ses parents. Ces derniers ne voient pas d'un bon œil cette liaison et ce n'est qu'après une longue et douloureuse séparation de son fiancé qu'Hortense pourra enfin convoler en justes noces... L'histoire se déroule en France profonde et rien ne permet d'imaginer que ce n'est pas une écrivaine de souche bourguignonne qui a écrit ce roman du terroir. La voie ferrée : Les difficultés conjugales d'un couple qui se sépare puis se retrouve... Cet ouvrage est l'un des premiers romans publiés par un auteur d'origine malgache mais il n'a rien d'un "roman malgache". Si l'origine d'une auteure influence souvent le choix de ses thèmes et de ses personnages, ce n'est, et de loin, pas toujours le cas... (jmv) |
L'Esquif. Paris : Louis Soulanges, 1968. (128p.). Roman. [Postface de Herman Queru].
Adeline nétait pas tellement enthousiaste d'aller passer les vacances d'été chez sa grand-mère à Pontaillac. Bien qu'elle l'aimât beaucoup, cette compagnie lui devenait de plus en plus insuportable depuis le décès de sa mère. Elle avait treize ans. Etant fille unique, elle vivait avec son père qui décida de se remarier au bout de deux années de veuvage. Sa grand-mère maternelle, Mme Rufin, n'avait plus qu'elle pour assurer la descendance. Issue d'une famille originaire de la Charente, Madame Rufin n'avait pas eu une vie sentimentale très brillante. Son enfance se déroulait dans deux périodes de deuils successifs. Sa sœur aînée succomba lors d'une épidémie de scarlatine; la plus jeune était décédée accidentellement. Ses parents supportaient difficilement le joug de leurs dures épreuves... |
Ce "roman" regroupe assez maladoitement deux histoires qui n'ont pas grand chose en commun. La première raconte la destinée d'une jeune fille qui laisse tomber son meilleur ami pour se fiancer avec le moniteur du club de voile qu'elle fréquente pendant ses vacances. Mal lui en prend car elle se noie lors d'une sortie en mer avec son fiancé. La deuxième histoire raconte avec moult détails comment les deux hommes de l'histoire précédente apprennent à skier dans une station des Alpes après s'être rencontés par hasard dans une classe de neige. |
Les Anticorps ou le Déclin d'une vie. Paris : D. Thibaud, 1981. (119 p.). [Illustrations de Solange Lacroix].
Editor ([email protected])
The University of Western Australia/French
Created: 12 April 2008
Archived: 10 May 2013
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