From: Marinette Secco
Cher Monsieur,
Lorsque la maison d'édition Idlivre a publié certains de mes livres, je n'étais pas très satisfaite de leur couverture grise si triste et peu avenante. Par ailleurs pour "Les coupeurs de langues" Idlivre avait, de son propre chef, écrit un résumé me substituant d'office à l'héroïne de mon roman ce qui m'a énormément gênée étant donné que mon mari avait été très connu à Abidjan. Il ne lui a sans doute pas été possible de rectifier son texte qui a été maintenu. Mon livre est un roman de pure fiction basé, évidemment, sur des faits quasi réels mais ce n'est nullement ma biographie, texte que j'ai modifié depuis. Enfin, Idlivre a disparu. [...].
Par ailleurs, à mon retour en France, j'avais eu recours à un jeune informaticien [...] qui avait mis en place mon site www.lire-marinette-secco.com (vous avez pu constater vous-même qu'il n'est pas opérationnel) [...]
J'ai donc abandonné ce site pour un nouveau www.livres-ms.com sur lequel je suis en train de remettre mes livres dont certains ont été légèrement modifiés tels que "Une juive dans la famille !" et sa suite "Le destin de la juive" que je vais envoyer à l'impression aujourd'hui ou demain.
Etant donné notre longue expérience dans l'imprimerie et le professionnalisme de mes deux enfants avec lesquels je vis, j'ai décidé de m'auto-éditer.
Par ailleurs, j'ai trouvé www.lulu.com qui est un imprimeur à la demande, ce qui me permet d'avoir tous mes livres imprimés sans stock. Voilà donc l'historique de mes livres pour lesquels rien ne me ferait plus plaisir que d'avoir votre assentiment. Reste, à mon sens, le plus dur à faire et le moins agréable : la promotion !
Est-ce que je suis indiscrète si je vous demande ce qui vous a motivé à vous intéresser à la femme africaine écrivain ? J'ai beaucoup d'admiration pour ces femmes car lorsque je suis arrivée en Côte d'Ivoire en 1951 nous n'avions que très peu de contacts avec elles, les "moussos", qui vivaient "au village" et travaillaient dans les champs. Elles étaient pour la plupart analphabètes. Leurs progrès exponentiels m'avaient inspiré le poème que je joins à mon mail. Je ne sais trop ce qu'il vaut mais il est le reflet sincère de ma pensée.
Je suppose que l'Australie répond à toutes vos aspirations puisque vous y prenez votre retraite. J'avoue mon ignorance concernant ce grand pays que je ne connais pratiquement qu'à travers ses moutons ! ... (comme la plupart des Français, n'est-ce pas ?) Un peu plus toutefois grâce à ma fille Marion qui avait épousé un pilote de ligne serbe, ce qui lui a permis de l'accompagner au cours d'un long courrier de 8 jours à Sydney.
Bonne fête de l'Assomption !
Marinette Secco
To: <mailto:[email protected]>Jean-Marie Volet
Sent: Sun, 15-Aug-2010 18:49:12 WST
Subject: Un brin de causette
Headers: Les années ont passé depuis mais ma pensée est restée toujours la même...
Merci d'avoir bien voulu répondre à mon mail. Je suis donc allée sur "Lire les Femmes Ecrivains et les littératures africaines" https://aflit.arts.uwa.edu.au/ et j'ai vu que vous l'aviez mis à jour, en accord avec vos données.
www.livres-ms.com
https://stores.lulu.com/PlumedePaon
Editor ([email protected])
The University of Western Australia/French
Created: 24 August 2010.
https://aflit.arts.uwa.edu.au/seccoemail2010.html