Joséphine KAMA BONGO Click here for English translation |
Joséphine Kama Bongo, née Marie Joséphine Dabany, est Gabonaise. Mariée et mère de famille à un très jeune âge, elle devient "Première Dame du Gabon" en 1967, lorsque son mari Omar Bongo accède à la présidence du pays. Membre influent du Parti Démocratique du Gabon, elle s'investit alors dans la création de groupes d'animation culturelle pour les femmes, mettant à l'honneur le chant et la danse. Après son divorce du chef de l'état gabonais, elle émigre aux Etats Unis et se lance dans le showbiz. Elle devient alors une star de la musique gabonaise sous le nom de Patience Dabany. Sa longue carrière la conduit sur les plus grandes scènes, entre autres l'Olympia en 2001.
Ouvrage publié
Obali. 1974. Pièce de théâtre en cinq actes. [Adaptation de Philippe Mory].
Le rideau s'ouvre sur un décor représentant deux villages africains. Deux cases symbolisent chacun de ces villages. Le village situé à droite sur la scène est celui d'Onteinte. Le village situé à gauche est celui des Oncles. Devant les cases: des ustensiles de travail, des fauteuils à palabre autour du feu. Bananiers et plantations de brousse les entourent. En milieu de scène, une case de corps de garde servira aux deux villages. La pièce débute au village d'Onteinte sur lequel est donc concentré l'éclairage. Assis devant le feu, Onteinte tresse une corde pour son filet de chasse. Le geste est lent et sûr. Son neveu Ngassala sort de sa case, il est ici vêtu de la tenue villageoise. S'apprêtant à partir en brousse, il porte un grand couteau de chasse, une hache et une calebasse.
Ngassala : Oncle, je m'en vais en brousse.
Onteinte : Bien ... Ah! Ngassala, tâches donc d'arriver au village d'Ombonontaba et dis-lui que j'ai besoin de voir ma fille Obouodja tout de suite.
Ngassala : Bien oncle...
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"Obali" fut représentée pour la première fois le 25 mars 1974 à Libreville, dans le cadre du premier Festival Culturel Gabonais. L'histoire se passe dans le Haut-Ogooué et fait revivre la tradition gabonaise de l'Obali. Il s'agit d'une coutume qui, pour certains, se rapproche du mariage forçé puisqu'elle refuse à la femme le droit de choisir elle-même son époux. Mais dans la tradition culturelle alto-govéenne, l'Obali est avant tout une coutume visant au maintien de l'union entre deux familles. L'action se situe dans un village entre Franceville et Okondja. Après le la mort de sa femme et le départ de sa fille Obouodja chez ses oncles maternels, un vieil homme réclame une nouvelle épouse aux frères de la défunte, en remplacement de l'épouse disparue... (D'après le prologue). |
Editor ([email protected])
The University of Western Australia/French
Created: 9 April 2007
Archived: 10 May 2013
https://aflit.arts.uwa.edu.au/BongoJosephine.html.html