Yaram DIEYE Click here for English translation

Née à Thiadiaye au Sénégal, Yaram Dieye vit à Lyon depuis 2000. Elle prépare un doctorat en droit. » (Quatrième de couverture de son roman).
Lors d'une interview publiée dans Amina en 2007, elle affirmait: « Je suis juriste et même si je consacre beaucoup de temps à l'écriture, il ne s'agit pas d'un métier. C'est une passion, quelque chose qui fait partie de moi et qui, lorsque ça me prend me fait oublier tout le reste. Cela veut dire que je continue à écrire bien sûr mais je compte également faire mes preuves dans d'autres domaines notamment dans le monde professionnel. »

Ouvrages publiés

Tant qu'il y a de la vie... Paris: Maison des Ecrivains, 2007. (206p.). ISBN 978-2-7480-3591-9. Roman.

Lyon le 22 octobre 2006 Enigma, Je ne sais de quel pays tu es ni de quelle couleur est ta peau. Je ne sais si tu es jeune ou vieille, riche ou pauvre, enfant, adulte ou vieillard. Je sais tout simplement qu'il est temps que je me débarrasse d'un fardeau que mes maigres épaules n'arrivent plus à supporter. Ces confidences que je m'apprête à te faire, sont constituées d'une série d'événements douloureux dont je croyais ne jamais pouvoir sortir.

« Histoire d'une jeune Sénégalaise de 18 ans qui vient d'avoir son bac et qui se laisse convaincre par un touriste français d'aller poursuivre ses études en France. Une fois en France, il va la séquestrer et la violer pendant des semaines jusqu'à ce qu'elle réussisse à s'enfuir... » (Extrait de l'interview de l'auteur par la revue Amina en 2007)

Barça ou Barsakh (Barcelone ou la mort) Paris: Editions Le Manuscrit, 2007. (60p.). ISBN: 2 7481 9404 7. Nouvelle.

Les copains envieux Badara, Ousmane, Momar, Moussa et Fallou étaient assis autour de la théière. En cet après-midi de septembre, pour les jeunes sans occupation, la cérémonie du thé venait toujours après le déjeuner qui était précédé d'un entraînement de foot le matin. Ils ne travaillent pas mais on ne peut les présenter comme des chômeurs car aucun d'entre eux n'avait le moindre diplôme encore moins une formation professionnelle quelconque. Ils avaient pour principale préoccupation le foot qu'ils pratiquaient deux fois dans la journée. D'ailleurs, après les filles, leur conversation favorite tournait toujours autour du ballon rond.

Moussa a décidé d'échapper à la monotonie de son existence. A vingt-cinq ans, sans diplômes ni formation, il est convaincu qu'il n'a plus rien à attendre de son pays. Il veut accéder à l'aisance matérielle dont il a toujours rêvé. Mettre sa mère et ses sœurs à l'abri du besoin, tel est son objectif. Pour ce faire, il faut trouver le moyen de franchir la frontière du malheur. Déterminé à braver monts et marées, il se tourne vers le nouveau moyen de transport clandestin, la pirogue de tous les dangers. (Quatrième de couverture)

Pour en savoir plus

Soumaya Doukali. "Yaram Dieye lance un message d'espoir avec 'Tant qu'il y aura de la vie'" Amina 449 (septembre 2007), p. LXXXIV. Interview.

Editor ([email protected])
The University of Western Australia/French
Created: 28 November 2007
Modified: 28 January 2008
Archived: 10 May 2013
https://aflit.arts.uwa.edu.au/DieyeYaram.html