LES VÉNUSIENNES (suite)
    Un poème de Monique Bessomo

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    Monique Bessomo
    18 mars 2000
    Devant une forêt nous arrivons
    Impressionnés du spectacle qui s’offre à nous:
    Les branches et le feuillage des arbres
    Géants, moyens et petits forment une masse assombrie
    S’étendant comme un immense alignement
    De toits de maisons
    Ou une chaîne de montagnes
    Il dit : - Ce sont des habitations ou des montagnes?
    Je réponds : - ni l’un, ni l’autre.

    Nous nous regardons
    Et nous rions
    Pareil à de petits enfants.

    Nous pénétrons dans la forêt
    Il fait sombre et frais
    Les singes sautent de branches en branches
    Laissant tomber des fruits sauvages
    Emettant des cris perçants
    Qui signalent des présences étrangères.

    Nous nous regardons
    Et nous rions
    Pareil à de petits enfants.

    Nous avançons dans la pénombre
    Ecoutant le gazouillis des oiseaux
    Mêlé aux cris d’insectes
    Un bruit régulier nous attire
    C’est celui de l’eau
    Un ruisseau coule tranquillement
    Nous nous désaltérons copieusement
    La fatigue s’annonce
    Nous nous assoyons doucement
    La tête sur ses genoux, je me suis assoupie
    Ouvrant les yeux, nous écoutons la musique émanant d’un orchestre spécial:
    Les oiseaux, les animaux, l’eau
    Et les insectes!

    Nous nous regardons
    Et nous rions
    Pareil à de petits enfants.



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    Editor: ([email protected])
    The University of Western Australia/French
    Created: July 2000
    https://aflit.arts.uwa.edu.au/IneditBessomo7.html