Trois poèmes d'Inna Hampate Ba |
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La mère de la dépendance est le réflexe.
Quand je serai partie, et que l'infini sera présence,
Tu verras par le clair matin,
Ce que ton âme attendait;
Par ta bouche gourmande,
Je me repais de tous ces mets que tu demandes.
Quand je serai partie et que l'infini sera présence,
Tu sauras par la douceur du soir,
Ce que ton cœur voulait voir;
Je travaille à la survie,
Pour le temps que j'ai en sursis.
Quand je serai partie, et que l'infini sera présence,
Tu verras par le temps fini,
Le chant qu'a fait naître l'absence.
Quand je serai partie et que l'infini sera présence,
Suis-moi, et vois l'agonie de la mort,
Que la mer, eau de vie, absorbe doucement, lentement.
Quand je serai partie et que l'infini sera présence,
Ah ! Te voilà triomphant du temps,
Oui, toi, éternité.
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Un sommet atteint ne te donne pas tous les sommets.
T'AIMER
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Dans la matière on circule et dans l'esprit on s'élève.
MUSIQUE
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Chaque noyau est le corps d'un noyau plus grand.
© Inna HAMPATE BA, 2008.