CHARLOTTE JACQUOT Click here for English translation |
« Je m'appelle Charlotte Jacquot. Française d'origine togolaise, j'ai vu le jour à Lomé en 1964. Aujourd'hui mariée et mère de deux enfants, je vis dans un tranquille petit village de la Marne où je m'occupe avec bonheur de ma petite famille. J'ai commencé à écrire vers l'âge de 12 ans en dévoilant tout d'abord mes pensées les plus intimes dans un journal. En grandissant, l'écriture est devenue une vraie passion. J'ai délaissé les journaux intimes pour tenter le grand saut : Ecrire moi-même des romans. Je m'y suis mise le jour de mes 18 ans et je n'ai plus arrêté depuis... » (https://www.manuscrit.com/)
Ouvrage publié
L'Enfer du Paradis. Paris : Editions Le Manuscrit, 2004. (413p.). ISBN 2 7481 4490 2. Roman.
CHAPITRE PREMIER Je ne saurai dire depuis combien de temps mes camarades d'infortune et moi, errons à travers ce paysage hostile et fantasmagorique. Je me contente de suivre le mouvement, aussi hébétée que les autres. Nous sommes si nombreux... Où sommes-nous ? Où allons-nous ? Personne ne se parle. Des hommes, des femmes, des enfants de tout âge, se dirigent en silence vers je ne sais quel dessein. Sans doute comme le mien, les visages les plus proches ne reflètent pas la moindre expression. C'est curieux de ne ressentir aucune émotion. Des arbres immenses dont l'on ne distingue pas la cime bordent notre route. Parler de route est d'ailleurs un euphémisme car il n'y a rien sous mes pieds, mes pieds que je n'arrive pas à distinguer et qui progressent dans le vide. Une espèce de brume les enlace de temps à autre avant de disparaître dans un étirement langoureux. Je m'étonne d'avoir marché aussi longtemps sans éprouver de fatigue, moi qui suis si peu sportive. Impassibles, nous nous observons à la dérobée. Les hommes et les garçons sont vêtus d'un pantalon blanc bouffant, tandis que les femmes et les petites filles portent une longue robe blanche sans manches. Rien que du sur mesure car même la grosse dame devant moi a également trouvé un vêtement à sa taille. Tout me semble savamment orchestré. Mais par qui ? |
« Jeanne Rousseau débarque à Tarcos où elle ne tarde pas à comprendre que les habitants de ce monde extraordinairement beau ne font plus partie du monde des vivants. Les anges, gardiens de Tarcos, veillent à ce que chacun accomplisse son cycle de vie garant d'une réincarnation réussie sur Terre. Pour y parvenir, toutes les conditions sont réunies en vue du bon déroulement du séjour plus ou moins long sur Tarcos. Mais les règles sont très strictes. Jeanne ne tarde pas à découvrir l'existence d'une communauté occulte sur laquelle règnent en maîtres les Seigneurs du Néant et du Parallèle... » (https://www.manuscrit.com/)
« L'enfer du Paradis est mon quatrième manuscrit. C'est celui que j'ai choisi de faire publier car j'estime qu'il est le plus abouti tant au niveau du style que de la narration. Je suis attirée par plusieurs genres littéraires. Ainsi, mon premier manuscrit est un roman noir, le second grand public, le troisième un polar. L'enfer du Paradis est à classer dans le fantastique. C'est d'ailleurs cette dernière catégorie qui m'a procuré le plus de satisfaction. Imaginer, puis créer un monde qui n'existe pas est une aventure extraordinaire. » (Commentaires de l'auteur sur manuscrit.com) |
Pour en savoir plus
Geyhat. "'L'Enfer du paradis' de Charlotte Jacquot", Amina 427 (Novembre 2005), p.LXXXIV. Interview.
Editor ([email protected])
The University of Western Australia/French
Created: 14 December 2005
Archived: 19 December 2012
https://aflit.arts.uwa.edu.au/JacotCharlotte.html