Ayavi LAKE Click here for English translation |
Ayavi Lake est née en 1980 à Dakar. Après un Bac en Lettres classiques à Dakar, elle poursuit des études en journalisme et en communication interculturelle à Paris. Le fait d'être née de parents tous deux métissés, dit-elle, fait du
métissage - culturel comme génétique - sa source
d'inspiration. Ayavi Lake a immigré à Québec en janvier 2007. (Quatrièmes
de couverture, website DimancheMatin.com 2007)
Ouvrages publiés
Souffles étranges: métissages. Roissy-en-Brie (France): Les Editions Cultures Croisées, 2002. (102p.). ISBN 2-913059-12-0. Poésie et nouvelles.
Les matins câlins
Où êtes-vous matins |
« Ayavi Lake nous entraîne dans son monde étrange,
vrai et cruel. En la suivant au gré de ses poèmes et de sa prose
poétique, nous retrouvons le nôtre.... Ayavi tient le fil d'Ariane
et le cache ; sans doute est-ce pour mieux nous forcer à nous
arrêter, à entendre ses cris et à réfléchir
? Non sans malice, l'auteur provoque surprise et essoufflement. Embarquons sur sa pirogue et nous saurons comment les jeunes vivent le monde actuel, ce fruit de nos découvertes et de nos démissions. » (Quatrième de couverture) |
N'Dakaru, fragments d'amour. Roissy-en-Brie (France): Les Editions Cultures Croisées, 2007. (142p.). ISBN 2-913059-28-7. Récit.
A Dakar. Inondations Nous nous sommes connus à Dakar, allées gorgées d'eaux puantes. Eaux lessivées, eaux verdâtres, eaux usées et gaies. Les égouts débordaient gaiement, ils charriaient leurs eaux usées, fatiguées. Elles voyageaient, elles s'installaient. Elles appelaient les rats, les cafards, les rampants et les visqueux. Elles repartaient et se propageaient dans tous les quartiers. A Dakar, où l'on traversait le quartier sur des briques jetées çà et là, sur des vieux pneus gris de boue. |
Cri de révolte d'une jeune Sénégalaise marquée par l'influence tyrannique de la tradition et par la misère dans laquelle vivent ses compatriotes. Même à Paris où la narratrice s'est installée après avoir quitté Dakar, elle n'arrive pas à échapper à l'emprise de sa famille. Vie parisienne et vie dakaroise se font écho dans une désespérance où se mêlent l'amour blessé de la jeune femme pour sa ville d'origine, son amour-passion pour Samy le rouquin, mais aussi l'amour vénal de ces Tantes qui vendent leurs filles et celui d'Oncles aux doigts crochus qui achètent la vertu de leurs nièces pour quelques billets. Ayavi Lake porte un regard acéré sur sa terre natale et le lecteur découvre dans son roman une jeune femme qui est à l'image de la ville dont elle est issue, c'est-à-dire blessée et écrasée de misère mais toujours prête à se relever. |
Pour en savoir plus
Jacques Bilé. "Ayavi Lake, écrivain La littérature une passion". Amina 449 (September 2007), p. XXXVII.
Ayavi Lake. "Sur d'autres rives. Un atelier de cuisine pas comme les autres". Dimanche matin.com 3 mars 2008.
["... Nous avons envahi la cuisine de Marie de Jonquière pour un atelier culinaire auquel nous pensions depuis au moins deux semaines. On s'assied, je sors ma caméra, on jase, on se présente, je niaise Lyne, Lyne me niaise. On se rappelle qu'on est là pour cuisiner. Pis on repart : "Et le Sénégal, le Liban... Le Québec, Et Montréal où il fait humide, et Paris... Hou lalala ..."] [https://dimanchematin.com/2008/03/03/un-atelier-de-cuisine-pas-comme-les-autres/] [Consulté le 13 mars 2008].
Editor ([email protected])
The University of Western Australia/French
Created: 17 July 2003
Modified: 13 March 2008
Archived: 21 December 2012
https://aflit.arts.uwa.edu.au/LakeAyavi.html