Eugénie MOUAYINI OPOU
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    Française d'origine congolaise (Congo Brazzaville), Eugénie Mouayini Opou est mère de six enfants (un garçon et cinq filles). Militante associative et présidente de différentes associations dont Bii Bana Nkoué-Mbali, elle est aussi la créatrice et gérante d'une boutique afro cosmétique depuis 1998.

    Ouvrages publiés


    Sa-Mana au croisement des bourreaux. Paris : L'Harmattan, 2005. (88p.). ISBN 2 7475 9644 3. Témoignage.





    PREFACE

    Pendant une longue période, j'ai assumé la présidence du Collectif des Associations Africaines de la Région Rhône-Alpes et du Collectif des Femmes d'Afrique centrale (associations ayant pour objectif d'unir les Africains et de renforcer leurs liens de solidarité). En tant que présidente, j'ai dû soutenir, orienter et aider plusieurs personnes. Maintes fois sollicitée par des particuliers, des institutions administratives ainsi que par des partenaires associatifs, j'ai porté assistance à des personnes en détresse, en particulier à celles issues de l'immigration subsaharienne.
    Etre responsable associatif, c'est faire face à toutes les situations qui se présentent qui sont toutes différentes, mais ont un point commun : la détresse.



    « La traite des êtres humains constitue un acte odieux et de plus en plus préoccupant. Il s'agit désormais d'un phénomène de nature structurelle favorisé par les technologies modernes. L'esclavage des femmes en France et en Europe est une réalité. La pertinence et l'actualité du problème nous interpellent.
    Il existe dans les pays occidentaux industrialisés une tendance à utiliser une main-d'œuvre bon marché et non déclarée, ainsi qu'à exploiter des femmes et des enfants à des fins de pornographie et de prostitution. Il est évident que ces pratiques esclavagistes font des femmes et des enfants les premières victimes.
    Cette forme d'esclavage moderne ne cesse de se développer en partie à cause de l'insuffisance des lois en matière d'asile politique et d'immigration mais aussi à cause de la pauvreté, du chômage, ainsi que de l'absence d'éducation.
    Ce livre renferme des témoignages vivants qui confirment l'existence de ces pratiques déshonorantes. Sa-Mana est une victime tragique de la forme d'esclavage la plus répandue : l'esclavage sexuel. Notre société hypocrite ferme les yeux pendant que des millions de femmes et d'enfants à travers le monde subissent cette exploitation éhontée.
    Ce livre a pour but de dénoncer ces pratiques et d'interpeller l'indifférence. » (Quatrième de couverture)

    Le Royaume téké. Paris : L'Harmattan, 2005. (154p.). ISBN 2 7475 8541 7. Histoire et coutumes.





    PREFACE

    « Tu es issue de la famille du peuple téké, tu es l'enfant de l'un des royaumes les plus puissants d'Afrique, en tant que téké, tu es propriétaire de cette terre, le royaume est ton univers, tu es adoratrice de Nkoué-Mbali (un esprit descendu sur le royaume apporter la bonne parole) et le Roi est ton chef spirituel. Le sang humain ne salira jamais tes mains et tu seras bénie pour l'éternité ». « Sage petite fille, que ces enseignements restent vivants en toi, car nous sommes convaincus que tu en feras bon usage ». Ainsi me répétaient mes grands-parents pour m'obliger à conserver ces précieux enseignements dans le but de les perpétuer.


    « Les Téké ont, il y a fort longtemps, développé une civilisation qui est l'une des plus anciennes du bassin congolais, portée par une langue elle aussi très ancienne. De tous les royaumes qui ont marqué l'histoire de l'Afrique Noire, le royaume téké demeure certainement l'un des plus vivants dans la mémoire des peuples, par sa situation géographique au cœur de l'Afrique centrale, mais aussi par son étendue et la puissance de ses rois. Le pouvoir de Ounko (le roi) s'étendait sur un espace immense du nord au sud du Congo. Il dépassait les limites du Gabon et de l'actuel Congo Démocratique, allant de l'Angola jusqu'en Centrafrique.
    Ce livre est un ouvrage inédit qui renferme une richesse de données infinie. Ainsi, en parcourant ces pages, vous découvrirez la vie d'une civilisation méconnue du grand public, son histoire, sa culture, ses traditions, ses croyances... ainsi que quelques conseils pratiques (massage des nouveaux-nés, conduite à tenir pendant et après la grossesse, guérison par les plantes ... ). Bref, un condensé d'informations dans lequel chacun pourra trouver son compte. » (Quatrième de couverture)

    La reine Ngalifourou souveraine des Téké. Dernière souveraine d'Afrique noire. Paris : L'Harmattan, 2006. (238p.). ISBN: 2-296-01310-4. Biographie.





    Comme si le destin s'acharnait sur le royaume.

    – Comme si le destin avait voulu marquer la fin d'une histoire
    – Comme s'il avait voulu effacer toute trace
    – Comme si d'une manière brutale, il voulait rapidement tourner la page et marquer la fin d'une époque
    ...



    « Ngalifourou a été une Reine à la fois souveraine respectée et mère incontestée. Elle naquit en 1864, fut intronisée Reine et succéda à son époux le Roi Iloo qui, en 1880, signait avec De Brazza le traité qui donna naissance à Brazzaville. Décédée en 1956, la reine Ngalifourou est la mère du peuple téké dont la mémoire restera particulièrement vivace dans l'histoire du Moyen Congo. Ce livre retrace le parcours extraordinaire d'une femme d'exception. » (Quatrième de couverture)

    Pour en savoir plus

    C. Dandjoa. "Eugénie Opou présente son dernier livre: 'Le Royaume Téké'" Amina 428 (Décembre 2005), pp.104.


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    Editor ([email protected])
    The University of Western Australia/French
    Created: 26 October 2006
    Modified: 5 January 2013
    Archived: 5 January 2013
    https://aflit.arts.uwa.edu.au/MouayiniOpou.html