Colette SAMOYA KIRURA Click here for English translation |
Colette Samoya Kirura est née en 1952 à Nyakirwa au Burundi.
Alors que la scolarisation des filles n'était pas encouragée,
elle fait des études universitaires, couronnées en 1975 par
l'obtention d'une licence en Histoire et Géographie. Colette Samoya
Kirura s'engage alors dans le combat des droits des femmes burundaises au sein
de diverses Institutions politiques et parlementaires. Elle fut nommée
Ambassadeur Représentant Permanent auprès de l'ONU à
Genève en février 1992, devenant la première femme
burundaise à exercer cette fonction. En 2005, elle Colette Samoya Kirura obtient un Diplôme d'Etudes Approfondies à Genève, une ville où elle vit et
où elle est consultante et
responsable de projets au sein d'Organisations non gouvernementales.
(D'après la quatrième de couverture de son roman et un email de l'auteur)
Ouvrage publié
La femme au regard triste. Paris: L'Harmattan, 2002. (147p.). ISBN 2-74-75-3140-6. Roman.
Une colonne ininterrompue de femmes vêtues de pagnes multicolores progressaient au rythme de pas cadencés. Elles longeaient un sentier étroit qui se perdait à l'horizon. Elles avançaient par groupes de trois, de quatre ou de cinq selon les affinités ou le voisinage. Elles se rendaient au marché de Nyakaguzi. Le groupe de Ntirabampa était particulièrement animé. A juger par les pas rythmés et décidés avec lesquels les compagnes de route martelaient le sol, l'on déduisait que les achats de ce jour étaient d'une importance particulière. La discussion de Ntirabampa et de ses amies attirait les regards des groupes de femmes moins bavardes. Certaines éprouvaient une forte envie de se joindre à elles, mais l'aspect confidentiel de la conversation les décourageait. |
Une jeune fille promise à un bel avenir cède aux avances de son ami et se retrouve enceinte. Le jeune homme l'abandonne dès qu'il apprend la nouvelle et la jeune femme, rejetée par sa famille et expulsée du lycée, se retrouve à la rue... « Volonté de partager des souvenirs de jeunesse ? Plaidoirie en faveur des personnes touchées par un problème de société? A travers une histoire d'amour entre deux étudiants aspirant à la vie des gens "civilisés", le lecteur prendra connaissance d'un récit dont le décor est celui du milieu rural traditionnel et de la vie paisible des campagnes africaines. » (Commentaire de Catherine Fiankan-Bokonga, quatrième de couverture) |