A (RE)LIRE "Une Française au Soudan. Sur la route de Tombouctou, du Sénégal au Niger", un récit de voyage de Madame Paul BONNETAIN Paris: Librairies-Imprimeries réunies, 1894. (378p.).
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Lorsque le journaliste et écrivain colonial Paul Bonnetain fut désigné par le gouvernement français pour partir en mission au Soudan, sa jeune épouse fit face à une levée de boucliers lorsqu'elle émit le désir d'accompagner son mari avec sa fille et son chien Typ. Comme l'affirma avec vigueur le colonel Archinard en poste à Kaynes: « Soudan pas fait pour femme du monde » (p.90). Mais Raymonde Bonnetain, alors âgée de vingt-six ans, n'était pas prête à se soumettre aux injonctions de l'administration. « Il y a des ménages qui s'accommodent des séparations. Le nôtre pas » (p.3) affirma-t-elle, et la famille au complet embarqua sur le Portugal en novembre 1892 pour arriver au Sénégal huit jours plus tard. Une Française au Soudan raconte la longue expédition des Bonnetain du Sénégal au Soudan, puis au Niger.
Contrairement aux prétentions littéraires de Paul Bonnetain, le récit que nous propose sa femme Raymonde était principalement destiné à sa famille et à ses amies. Du coup, il propose une vision franche et personnelle de l'univers colonial tel qu'une « femme du monde » le découvrait en marge de l'institution. Libre de s'exprimer sans arrières pensées, Raymonde Bonnetain ne remit guère en cause les préjugés raciaux de son époque, mais elle remarqua tout de suite que la présence de la France au Soudan était loin de correspondre à l'image qu'on s'en faisait en Métropole. La « mission civilisatrice » invoquée par l'Administration n'était qu'une chimère et l'exploitation des populations locales, brutale et cynique. Contrairement à ses grands-parents qui possédaient des esclaves au Brésil bien des années auparavant et s'étaient insurgés contre l'abolition de l'esclavage, Raymonde appartient à une nouvelle génération pour laquelle la France se doit d'imposer les notions de liberté et de fraternité aux populations africaines. A ses yeux, « civiliser » l'Afrique signifie libérer les populations locales de l'esclavage, de l'absolutisme et de l'ignorance.
C'est donc avec consternation qu'elle découvre, peu après son arrivée au Soudan, que le fossé qui sépare la rhétorique gouvernementale et l'action sur le terrain est incommensurable. L'esclavage, par exemple, reste omniprésent. Non seulement les élites africaines possèdent des esclaves comme ils l'ont toujours fait, mais plus grave encore, les autorités coloniales et militaires tolèrent ce trafic sordide pour toutes sortes de raisons assez floues. Raymonde Bonnetain pourrait à la rigueur comprendre qu'une tradition millénaire puisse conduire certains Africains à s'accrocher à leurs esclaves, mais elle dénonce sans équivoque l'attitude des fonctionnaires et des officiers coloniaux qui encouragent la capture d'esclaves au cours d'opérations de « pacification » bien mal nommées. C'est, dit-elle, la possibilité de « gagner captifs » (p.77), c'est-à-dire d'acquérir des esclaves, qui constitue la motivation principale des recrues noires enrôlées dans « l'armée régulière » pour combattre aux côtés des Français. Ces « Tirailleurs » ne sont pas payés régulièrement et l'idée d'attribuer aux « troupes indigènes » des esclaves arrachés à l'ennemi en lieu et place de salaire, est à ses yeux tout simplement inadmissible. « Sentimentale ou non, pieuse ou pas », dit-elle, « une femme n'aura jamais, devant cette horreur qu'est l'esclavage, que sont tous ces dessous, cette résignation masculine » (p.76).
Le rejet de l'esclavage sous ses formes les plus pernicieuses ne s'accompagne cependant pas, chez Raymonde Bonnetain, d'un prise de conscience de l'égalité des races. L'impérialisme colonial et le large soutien populaire dont jouit la conquête de l'Afrique reposent sur un credo postulant l'inégalité raciale et l'infériorité des Africains. L'auteure adhère à ces dérives pseudo scientifiques comme la plupart des gens de sa génération. Son séjour d'un an au Soudan ne modifiera pas en profondeur son attitude par rapport aux théories racistes qu'elle a héritées de son milieu et de son éducation mais il changera sa perception du système colonial. Incapable de comprendre la culture, l'organisation sociale et les devoirs qui régissent la vie des Africains, elle ne comprend pas pourquoi tant de Soudanais dédaignent « la liberté » promise par la France dans « les régions pacifiées », pourquoi de nombreux esclaves continuent à s'accrocher à leurs maîtres. « Et c'est à cause de cela », dit-elle, « que je ne suis pas négrophile et que ma pitié se mêle de mépris. » (p.81). Toutefois, oubliant ses préjugés de temps à autres, elle relève aussi certains aspects intéressants du monde qui l'entoure: les jeunes femmes sont souvent « jolies, propres et gaies » (p.19); elles utilisent une brosse à dent et un dentifrice original qui donnent d'excellents résultats (p.274) ; la musique des griots avec leur guitare à une corde, tam-tams et balafons est très plaisante (p.170); le chasseur noir est ingénieux et « décidément plus malin que ne croit le voyageur habitué à le juger superficiellement d'après ses porteurs » (p.321), etc. Ces exemples restent cependant assez rares alors que le racisme issu des doctrines politiques et religieuses fondées sur le droit pour une race d'en dominer une autre resurgit à intervalles réguliers dans la narration: les Soudanais sont tous les mêmes; ils sont peu fiables et paresseux; ils ne comprennent que la force, etc. De fait, une phrase de l'auteure résume l'ampleur de ses préjugés et de son endoctrinement: « En religion comme en tout, les noirs sont des singes » (p.286).
La jeune Renée Bonnetain est par contre beaucoup plus ouverte que sa mère. Les pages la concernant sont intéressantes car elles montrent que cette petite fille de sept ans échappe aux a priori et voit le monde sous un angle différent de celui de ses parents. « Rien ne l'étonne et tout l'amuse » (p.104), dit sa mère. Frayant avec tout le monde, elle prend les choses comme elles viennent. Lors de la longue remontée du fleuve Sénégal de Saint-Louis à Kayes (1 029 kilomètres ), elle joue avec son chien, fait la connaissance des passagers et des membres de l'équipage, et elle ne voit pas le temps passer. Après que la famille s'est installée à Kayes, elle retrouve ses jouets et les joies de l'école avec le sergent-fourrier des Tirailleurs sénégalais qui lui donne des leçons particulières. Mais, coincée entre ses poupées et ses devoirs vites terminés, elle ne tarde pas à trouver le temps long et regarde avec envie les enfants de son âge qui jouent dans la rue devant la maison. N'y tenant plus, elle finit par se faufiler hors de la cour pour les rejoindre. Cette escapade n'est bien sûr pas du goût de sa mère qui voit du plus mauvais œil que sa petite fille blonde aux fossettes adorables s'encanaille avec « des moutards ... n'étant vêtus que de leurs amulettes et de leurs gris-gris » (p.145). « On a beau être en Afrique, » dit-elle, « il est difficile de lui tolérer de pareils petits camarades ! » (p.145). D'où la décision des parents Bonnetain de trouver une camarade de jeu acceptable pour leur fille.
Personne n'est à l'abri des contradictions et Raymonde Bonnetain ne fait pas exception. Oubliant ses principes concernant la Traite et l'esclavage, elle se résout alors à « acheter une poupée noire, une poupée vivante, une petite esclave que, dit-elle, je libèrerai, que je décrasserai et que je soignerai bien » (p.146). Une petite fille toute maigre et dépenaillée est alors achetée à un marchand dioula qui a hâte de conclure l'affaire et la cède pour 180 francs (p.200). Il ne faut pas longtemps à Raymonde pour transformer cette petite Soudanaise en une petite Française à la peau noire digne d'être l'amie de sa fille. Lors du retour en France de la famille, la petite esclave Belvinda est dans les bagages de la famille. « Elle ne sait plus un mot des langues soudanaises, et, dit-elle, ne tient pas du tout, mais pas du tout, à retourner chez ces 'sales nègres' » (p.376). Tout le drame de la colonisation et de la « mission civilisatrice » de la France se retrouve résumé dans cette phrase terrible.
Comme la grande majorité de ses compatriotes, l'auteure croit fermement au bien-fondé de l'engagement colonial en Afrique. Elle ne comprend pas pourquoi le gouvernement ne cherche pas à développer les colonies et à y exporter le meilleur du savoir-faire français, pourquoi la France y déverse le rebut de ses manufactures, les vieilleries passées de mode, une pléthore de fonctionnaires exsangues et des militaires mal équipés. « Ah ! oui, l'on s'instruit en voyageant » (p.27), dit-elle tout à fait désabusée lorsqu'elle découvre que certaines compagnies de Métropole produisent même des biens de consommations de qualité inférieure tout exprès pour l'exportation dans les colonies. « Le jour de cette révélation, en effet, quelques mauvaises langues du bord ajoutaient que la fâcheuse habitude d'écouler outre-mer les rossignols, le déchet, le rebut, n'était pas le fait de nos seuls fabricants. Non seulement aux yeux de l'Etat, les wagons réformés seraient assez bons pour nos possessions, mais aussi certains agents non moins réformés, ou réformables ! » (p.27)
Contrairement aux Anglais, affirme-t-elle, les Français ont une approche peu performante qui demande à être revue et corrigée. Il est temps, dit-elle, de changer de cap, d'encourager les femmes à s'installer au Soudan avec leur mari; d'investir dans la construction de routes, d'écoles et d'hôpitaux plutôt que dans des campagnes militaires aléatoires; il faut construire des maisons, des fermes, des auberges et des moyens de transport compatibles avec le climat; faciliter les échanges postaux entre la France et le Soudan; offrir un service médical efficace et ouvert aux nombreux Français envoyés aux colonies, souvent abandonnés à leur sort et condamnés à passer de vie à trépas faute de soins; il faut aussi limiter les campagnes militaires, les impôts excessifs imposés aux villages et les innombrables réquisitions de porteurs. La liste des réformes proposées par Raymonde Bonnetain est longue mais la rigidité des organismes d'Etat, la force d'inertie des administrations, l'opportunisme des dirigeants civils et militaires et les intérêts personnels ne permirent pas de changer le cours des choses.
Paul Bonnetain avait fait ses armes plusieurs années auparavant en tant que militaire, puis comme journaliste et écrivain commentant la vie des colonies. Sa femme ne nous apprend pas grand chose de la mission qui a conduit la famille au Soudan et elle met plutôt l'accent sur les prouesses de chasseur de son mari, ses commentaires et sa rudesse occasionnelle envers les Noirs au service de la famille. Quel qu'ait été le but du voyage, le rapport de mission soumis aux autorités au retour de la famille en France fut suivi de la nomination de Paul au poste de directeur des affaires indigènes au Soudan en 1894 [1]. Mais cette nomination ne changea rien à la destinée des peuples de la région qui continuèrent à souffrir d'une arrivée toujours plus massive de militaires, de fonctionnaires, d'immigrés, de marchands, de missionnaires et d'aventuriers de tout poil mettant à rude épreuve les populations locales. A défaut de développer le Soudan comme le souhaitait Raymonde Bonnetain, la région fut livré à la curée et l'exploitation de toutes les ressources humaines et matérielles du pays furent mises au service de la France sans compensation. Les dernières poches de résistance furent anéanties avec férocité et les opposants remplacés par des chefs aux ordres d'un administrateur colonial tout puissant.[2]
La rumeur de la promotion possible de Paul Bonnetain avait atteint le Soudan, semble-t-il, avant même que l'intéressé ne fût rentré en France. Cette nouvelle engendra une grande commotion parmi les militaires et tout particulièrement dans l'entourage du colonel Archinard qui était alors en charge du Soudan. Comme le suggère Raymonde Bonnetain, la perspective d'un administrateur civil prenant la tête de la colonie signifiait la fin des expéditions militaires permettant d'avancer facilement dans la hiérarchie en défaisant un village insoumis ou un chef récalcitrant. D'où la soudaine décision de l'armée de tenir Bonnetain à distance. « Le colonel Archinard ne tenait pas du tout, mais, là, pas du tout, à ce que mon mari le vit à l'œuvre » (p.204), dit sa femme, aussi profita-t-il d'une courte absence de Paul Bonnetain de Kayes pour disparaître avec ses hommes, de toute urgence. Ignorant les instructions ministérielles lui enjoignant « de ne pas tirer un coup de fusil sans nécessité ni provocation absolues » (p.204), il avait décidé de « casser quelques tatas ... et de gagner ses étoiles de général en détrônant un souverain quelconque » (p.204) pendant qu'il était encore temps.
Le plus incroyable de l'affaire, c'est que cette attitude belliqueuse, loin de couvrir le colonel d'opprobres, lui permit d'être promu au rang de brigadier général en 1896 quand bien même cette promotion fût largement contestée par certains puis au rang de général de division et enfin commandant du Corps d'Armée des Troupes Coloniales en 1904.[3] Aux yeux de l'Histoire, sa contribution à la « pacification » du Soudan fut saluée comme un haut fait de l'armée française qui lui valu d'être élevé au plus haut grade de la Légion d'Honneur. De nos jours, les massacres, les crimes et les abus de pouvoir commis au nom d'un colonialisme conquérant ont été oubliés par beaucoup, et s'il est vrai que les exactions de l'armée française et des « engagés volontaires » évoqués par Raymonde Bonnetain ne sont basées que sur des rumeurs, elles ne vont pas sans rappeler d'autres épisodes des « guerres coloniales » attestés par l'Histoire. Par exemple, la fin tragique de la mission Voulet-Chanoine, en 1899, témoigne elle aussi de la propension de plusieurs officiers coloniaux livrés à eux-mêmes, à ignorer les directives de Paris et à se livrer à de multiples forfaits sous couvert de placer de vastes régions autonomes « sous la protection de la France ». Le capitaine Voulet, qui avait déjà « prouvé sa bravoure » lors de missions précédentes, aurait sans doute été promu pour ses activités « pacificatrices » si les atrocités commises sous son commandement n'avaient été révélées par un de ses lieutenants dans un mémo repris par la presse à Paris. Ce témoignage provoqua une vague d'indignation chez les lecteurs de la capitale et l'intensité du ressentiment populaire à l'endroit de Voulet incita le gouvernement à envoyer le colonel Klobb à sa poursuite pour le relever de son commandement. Mais au terme d'un périple de plus de deux mille kilomètres, lorsque le Colonel Klobb rejoignit enfin le capitaine Voulet, ce dernier refusa d'obtempérer aux ordres de son supérieur et l'abattit froidement. Cet épisode tragique de la « pacification » de l'Afrique raconté par Madame Klobb dans son ouvrage Un drame colonial. A la recherche de Voulet. Mission Klobb-Meynier [4] souligne l'extrême ténuité de l'espace qui sépare un héros célébré par l'Histoire d'un criminel livré à la vindicte populaire. De plus, tout comme les expéditions du Colonel Archinard, celle de Voulet rappelle aussi tous les massacres non documentés et oubliés à jamais, qui ont endeuillé le continent africain au nom d'une « pacification » sanglante du continent.
Raymonde Bonnetain fut une des premières Françaises à aller au Soudan et elle se laissa interpeller par tout ce qu'elle observa pendant son séjour. L'Afrique n'était pas l'enfer dépeint par ceux et celles qui entendaient la dissuader de s'y rendre avant son départ et les clichés qui avaient cours à Paris dépeignaient bien mal les contrées qu'elle traversait jour après jour [5]. Parcourir des milliers de kilomètres en train, en bateau ou à cheval avait quelque chose de palpitant malgré la chaleur obsédante, les logements très rudimentaires et l'absence de femmes avec qui parler. Par contre, la gabegie qui régnait dans la colonie la prit par surprise: le manque d'organisation, la négligence de la Métropole qui avait pour principe que les Français envoyés aux colonies « vivent sur le pays », l'antagonisme des différents corps d'armée, le désarroi psychologique des jeunes gens envoyés guerroyer en Afrique et une organisation anarchique des maigres ressources à disposition résument ses doléances. Et là où Paul Bonnetain fermait les yeux et haussait les épaules, sa jeune épouse s'insurgeait. N'ayant peur de rien, elle n'hésitait ni à poser les questions qui fâchent, ni à exprimer son point de vue, ni à écrire au Ministère.
En dépit du racisme latent qui sous-tend la narration, les observations de Raymonde Bonnetain sur le Soudan offrent une sévère condamnation de la mentalité coloniale.[6] Le Soudan n'est pas la terre la plus hospitalière qui soit, dit-elle, mais ce qui la rend si dangereuse pour les jeunes gens qu'on y envoie pour « pacifier » la région, c'est surtout la mauvaise gestion, les abus des forces armées, la conspiration du silence, l'inaction, la guerre des égos au sein de l'administration et le louvoiement des responsables politiques. « J'avais prévu la fièvre, les insolations, l'opposition du sol et du ciel, non celle des hommes » écrit l'auteure avant d'ajouter « mais je sens que nous nous heurtons à celle-ci, la plus dangereuse peut-être ; qu'il y aura moins de fondrières dans la brousse que de chausse-trappes dans les bureaux ; et j'ai le cœur un peu serré » (p.100). Il n'en fallait pas plus pour que le souvenir des Bonnetain ait été radié de la mémoire collective d'une France très attachée à une image sans tache de la mère patrie, d'où l'importance de la récente réimpression d'Une Française au Soudan proposée par l'Harmattan en 2007. [7] A lire.
Jean-Marie Volet
Notes
1. Paul Bonnetain a publié un recueil de nouvelles intitulé: "Dans la brousse : sensations du Soudan". Paris: Alphonse Lemerre, éditeur, 1895. La première nouvelle qui a pour titre "Le confrère" est excellente. (Consulté sur Gallica, Bibliothèque nationale de France, 18 Janvier 2012).
2. Jean Rodes écrivit en 1899: "Nous sommes au Soudan de mauvais administrateurs, de tristes propagateurs de civilisation et de déplorables juges . . . . L'armée n'a su donner aucun essor ni à son agriculture, ni à son commerce, ni à son exploitation industrielle" (Cité par Jean-Marie Seillan. "Aux sources du roman colonial. L'Afrique à la fin du XIXe siècle. Paris: Karthala, 2006, p.365, note 26.)
3. Voir A. S. Kanya-Forstner. "The Conquest of the Western Sudan". Cambridge, Cambridge University Press, 1969. (Notes de Jim Jones https://courses.wcupa.edu/jones/his311/archives/sec/kanya3.htm consultées le 20 août 2012).
4. Mme Klobb. "Un drame colonial. A la recherche de Voulet. Mission Klobb-Meynier". Paris: Nouvelles éditions Argo, 1931.
5. Neuf photographies de la famille Bonnetain au Soudan peuvent être consultées en ligne sur le catalogue des bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris, dont la bibliothèque Marguerite Durand fait partie :
https://bspe-p-pub.paris.fr/Portail/Site/ParisFrame.asp?lang=FR (Consulté le 20 août 2012). Rubrique « Collections numérisées » ; taper « Bonnetain » dans la zone « Recherche par mots » (Annie Metz, Conservatrice en chef, Bibliothèque Marguerite Durand).
6. "Le roman des voyageuses". Raymonde Bonnetain (1868-1913). Video et commentaire de Françoise Lapeyre. https://leromandesvoyageuses.fr/fiche_voyageuse.php?id=11&PHPSESSID=25037c8a1d294affd2388def96ed0da0&language=en&PHPSESSID=25037c8a1d294affd2388def96ed0da0 (Consulté le 20 août 2012).
7. Raymonde Bonnetain. "Une Française au Soudan: sur la route de Tombouctou, du Sénégal au Niger". (1894). Paris: l'Harmattan, 2007. Collection "Autrement mêmes". Présentation de Jean-Marie Seillan.
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The University of Western Australia/School of Humanities
Created: 1-September-2012.
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