DU DOSSIER 5. Trait de culture, fait religieux 7. Politique des états africains
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Si Dieu avait jugé que certaines parties de mon corps étaient
inutiles, pourquoi les aurait-il créées
Exiger l'abolition d'une coutume anachronique n'a donc rien de malveillant, et encore moins ne signifie-elle avoir "un faible pour les habitudes des "Blancs" (32) Il s'agit tout simplement de reconnaître ici qu'une violence physique et psychique a lieu au vu et au su de l'humanité sous le couvert de la culture. La santé de millions de fillettes est en jeu au nom de croyances vétustes et d'une vénérable tradition.
Comme le souligne l'auteur béninois Jean Pliya :
Il n'en demeure pas moins vrai que de nombreux romanciers abordent le sujet sans vraiment "crier haro" et que nombreux sont restés peu critiques de cette coutume dans leurs romans. Pour ne citer qu'un exemple, dans son roman Efuru, Flora Nwapa décrit les préparatifs relatifs à l'excision sans vraiment remettre en cause le bien fondé de cette coutume.
Entourée de ses voisines, la nouvelle opérée est l'objet d'attentions de toute la communauté. La narratrice accepte l'excision qui confère à la femme son statut de femme à part entière car, dit-elle: "Gnobu, mon enfant. Nous, femmes, devons toutes passer par là. Ne t'en fais pas."(p.18 - ma traduction.) Déjà en 1939, Soeur Marie-André évoquait dans son livre Femmes d'Afrique noire, l'opération à laquelle était soumisent, les jeunes filles au Burkina Faso et elle faisait allusion aux risques d'accidents. Cette pratique ne souleva guère plus de polémique qu'elle n'en avait soulevé dans le milieu médical de l'époque coloniale, conscient de cette coutume à la suite d'un article paru dans la revue médicale des maladies tropicales et dans le journal des Africanistes. Un médecin français y relatait comment l'infibulation était pratiquée. (Annie Villeneuve. "Etude sur une coutume somalienne: les femmes cousues" Journal de la Société des Africanistes. Paris, 1937, p.30)
En revanche en 1979, Nawal El Sadawi, médecin-gynécologue et romancière égyptienne, relate sa propre histoire dans son autobiographie. Excisée à l'âge de six ans, Nawal a lutté toute sa vie contre cette pratique. (Nawal El Saadawi. The Hidden Face of Eve. London: Zed Press, 1987). En tant que médecin, elle a maintes fois démontré les dangers de la clitoridectomie pour la santé des femmes. Son engagement politique lui valut la prison et plus tard l'exil. L'association des femmes qu'elle a créée a été interdite et ses biens confisqués. Cependant à la suite de la conférence mondiale de 1994 au Caire, et des lois passées en 1997, on enregistre un net recul de l'excision en Egypte. (Femme-Afrique-Info. Service d'information électronique du 16 février 1999)
Dans son roman The River Between, Ngugi wa Thiong'o prend l'excision comme thème central de son roman et en fait un combat politique. En effet, l'Eglise catholique protestante au Kenya avait décrété ne plus admettre aucun enfant, filles ou garçons excisés dans ses écoles. Sous forme romanesque, Ngugi soutenait l'action du président Jomo Kenyatta qui s'était élevé contre la décision de l'église protestante écossaise au Kenya. Cette mesure draconienne était perçue par les mouvements de libération comme un moyen de destabiliser les militants, la circoncision et l'excision devenant du coup un problème politique. (Ngugi wa Thiong'o. The River Between. London: Heinemann, 1966) Dans son roman Possessing the Secret of Joy, Alice Walker décrit sous forme romancée les affres de l'excision et les traumatismes auxquels l'héroïne Tashi est en proie. La fiction permet ainsi de réaliser à quel point, une femme peut se sentir diminuée dans son être à la suite d'une excision (Alice Walker. Sie hüten das Geheimnis des Glücks. Reinbek B. Hamburg: Rowohlt, 1993). La parole aux Négresses d'Awa Thiam en 1978 (Awa Thiam. La parole aux Négresses. Paris: Denoël, 1978) fut l'un des premiers ouvrages à mettre en cause cette approche fataliste et à porter sur la place publique le problème de l'excision et de l'infibulation en Afrique de l'Ouest. Cet ouvrage qui est le fruit d'une recherche auprès d'érudits islamiques, de personnes âgées, de femmes excisées etc... a suscité de nombreuses polémiques en Afrique. Il a valu à l'auteur de vives critiques de la part du lectorat africain car on n'aborde pas en toute impunité un sujet aussi tabou. Néanmoins, il a eu l'avantage de donner la parole aux femmes et d'essayer de montrer que l'Islam ne cautionne pas l'excision puisqu'aucune sourate ne le recommande expressément. Les mouvements féministes occidentaux se sont appuyés sur cet ouvrage pour tirer la sonnette d'alarme sur ce sujet épineux, et crier "halte au barbarisme!". Ils ont repris à leur compte, avec force tapage publicitaire, la lutte que menaient sur le terrain les mouvements féminins africains, mais la levée de boucliers s'est faite de façon fort maladroite.
C'est ainsi que, lors de la conférence Internationale des Femmes à Copenhague en 1980, un groupe d'activistes a pris l'initiative de publier à la une des photos représentant l'intimité d'Africaines excisées sans consulter les femmes concernées. Cette attitude a été perçue comme un manque de sensibilité à l'égard des mouvements féministes africains qui se sont sentis pris en charge. Les femmes du sud ont été heurtées par cette attitude tutélaire qu'elles ont ressentie comme du maternalisme de mauvaise aloi. Le dialogue s'est dès lors bloqué des deux côtés. Les Africaines présentes à la conférence se sont senties bafouées, attaquées dans leur propre "moi" et elles ont formé un front uni pour exprimer leur mécontentement. Si elles n'ont pas défendu la coutume de l'excision, elles se sont par contre attaquées vivement aux Européennes et aux Nord-Américaines. L'Association des Femmes Africaines pour la Recherche et le Développement (AFARD/AAWORD) a engagé les féministes à ne pas toujours considérer les sociétés africaines uniquement en termes d'oppression et à insister sur le fait que "la solidarité ne peut exister qu'à partir d'une affirmation de sa propre identité et d'un respect mutuel". ("A Statement on Genital Mutilation" in Miranda Davies (ed.) Third World: Second Sex, Women's Struggles and National Liberation. London: Zed Press, 1983, p.217) AFARD/AAWORD a accusé la presse occidentale de manquer de tact et de violer ainsi la dignité de la femme africaine qui doit être sauvegardée. Le professeur Filomena Steady, membre fondatrice de l'AFARD, a reproché aux féministes occidentales de faire de l'excision leur cheval de bataille tambours battants et de ne pas s'élever contre la violence dont les femmes noires sont victimes en Europe et en Amérique du nord. Même des auteurs comme Nawal El Saadawi dont les romans (Cf. God Dies by the Nile ou Women at Point Zero) s'insurgent violemment contre les mutilations sexuelles, firent front pour attaquer un féminisme conquérant et inadapté aux aspirations des femmes du Sud. Le problème ayant été mal posé, toute Africaine ne voulant pas être accusée de mimétisme occidental ou d'être à la remorque des mouvements féministes a été conduite à prendre ses distances. Aussi important qu'il ait été, le sujet est redevenu tabou à peine sorti de l'ombre. Depuis, il n'y a eu que très peu de franches discussions sur le sujet entre les mouvements féminins Africains et Européens, les principales intéressées se sentant la plupart du temps reléguées au rang de simple curiosité ou rabaissées au niveau d'objets scientifiques. Malgré les difficultés, des efforts ont été faits de part et d'autre pour continuer l'oeuvre entreprise. Par exemple, deux femmes Africaines ont publié leur autobiographie sous l'égide du centre FORWARD-international: une Soudanaise Asma El Dareer. Why Do You Weep. London: Zed Press, 1982 et une Somalienne Dualeh Abdalah. Sisters in Affliction. Circumcision and infibulation. London: Raqiya Haji Zed Press, 1983. Au cours de la même année, Efua Dorkenoo, la Présidente de l'association présentait à Londres sous forme de pièce de théâtre: Tradition! Tradition. (London: FORWARD, 1983, Brochure). En utilisant des mythes et des symboles, elle illustrait les conséquences de l'excision. En utilisant le rire, l'ironie comme moyen dramaturgique elle parvenait ainsi à atteindre les couches féminines vivant en Grande-Bretagne et attachées à cette pratique. D'autres voix se sont faites entendre pour témoigner de la violence faite aux femmes subissant une mutilation à laquelle elles n'ont pas consenti. Cependant ces ouvrages restent souvent dans l'ombre. En 1985 dans sa nouvelle La Voie du salut suivi de Le miroir de la vie, la romancière sénégalaise Aminata Maïga Kâ, s'inspirant d'un fait divers publié dans la presse française, relatait l'histoire d'un bébé âgé de 3 mois décédé après avoir été excisée.
- Doctor, c'est la tradition ! (A. Maïga Kâ. La Voie du salut suivi de Le miroir de la Vie. Paris : Présence Africaine, 1985, p.19)
A travers cette évocation, l'auteur fait allusion au cycle d'infibulation et de déflorage auquel les femmes de la corne de l'Afrique sont soumises. Dans ces régions (Somalie, Ethiopie, Erythrée, Djibouti) les femmes sont infibulées dès la prime enfance puis déflorées lors de leur mariage le plus souvent à l'aide d'un couteau, et ensuite réinfibulées au rythme de leurs accouchements. Eba, l'héroïne, développe une conscience aiguë de sa situation de femmes. Nurrudin Farah est en effet l'un des rares écrivains de la Corne de l'Afrique à dénoncer les mutilations dans ses romans. Ses livres jugés blasphématoires furent mis à l'index et il fut contraint de prendre le chemin de l'exil.
En 1988, Kesso Barry, Guinéenne, ancien mannequin et top modèle publiait son autobiographie. Elle y mentionne les traumatismes qu'avait engendré l'excision. Paradoxalement, le roman n'a soulevé aucune levée de boucliers de la part des médias, tant à Paris où l'ouvrage avait été publié qu'à Dakar lors de la Foire du livre de Dakar, où il avait été présenté la même année. (Kesso Barry. Kesso, princesse peuhle. Paris: Seghers 1988). Le roman d'Alice Walker, la célèbre romancière noire-américaine, Possessing the Secret of Joy décrit sous forme romancée les affres de l'excision et les traumatismes auxquels l'héroïne Tashi est en proie. Il permet ainsi de réaliser à quel point une femme peut se sentir diminuée dans son être à la suite d'une excision. Toutefois, le film Warriors Marks tourné au Sénégal et en Gambie sur le même thème a lui aussi reçu un accueil assez timide, comme si certains sujets exigeaient une certaine retenue, une certaine pudeur. (Alice Walker. Sie hüten das Geheimnis des Glücks. Reinbek: Rowohlt, 1993). De même le roman de Fauziya Kassindja Do They Hear You When You Cry ? paru en 1996 n'a eu aucun écho dans les milieux francophones et en Allemagne bien qu'il ait été traduit en allemand. (Niemand sieht dich, wenn du weinst. München: Blessing Verlag, 1998). Fauziya, originaire du Togo s'enfuit la nuit de ses noces afin de ne pas être excisée. Elle résiste ainsi à la volonté de son oncle qui l'a donnée en mariage à un vieillard après le décès de son père. Son futur époux exige qu'elle subisse une excision. Fauziya voit son salut dans la fuite. Grâce à l'aide de sa mère et de sa soeur, elle réussit à se rendre d'abord en Allemagne où elle vit trois mois illégalement, puis aux Etats-Unis où elle passe plusieurs années en prison. Elle revendique le statut de réfugiée, car elle est menacée de MGF dans son pays. Les lois américaines reconnaissent cette forme de violence et de violation des droits de l'Homme comme motif pour obtenir le droit d'asile. Presque 20 ans se sont écoulés depuis la publication des oeuvres de F. Nwapa et Aminata Maiga Kâ et de nombreux ouvrages ont été écrits depuis: Calixthe Beyala: Tu t'appelleras Tanga, Aicha Fofana: Mariage, on copie, Fauziya Kassindja: Une jeune fille simple et Fatou Keïta:Rebelle. Dans son roman, C. Beyala dénonce non seulement l'effondrement des valeurs mais aussi le traumatisme psychique dont souffrent ses héroïnes. (Calixthe Beyala. Tu t'appelleras Tanga. Paris: Stock, p.24). L'excision ne s'inscrit plus dans le contexte de l'éducation traditionnelle telle que le conçoit la mère de Salimata dans Les Soleils des Indépendances d'Ahmadou Kourouma ou de la narratrice d'Efuru. Salimata initiée à son futur rôle d'épouse, reçoit en compagnie de ses camarades de la même classe d'âge un enseignement où les valeurs de cet acte s'inscrivent dans le projet communautaire de sa société, à savoir la transmission de rites et préceptes qui perpétuent la tradition.
Pour Nga Taba, la mère de Tanga dans le roman de Beyala, l'aspect mercantile l'emporte sur toutes autres considérations. Déviée de sa signification initiale, l'excision devient pour les parents un moyen de s'approprier le corps de leur fille comme d'une marchandise qui répondra aux principes de l'offre et de la demande. La réaction de Nga Taba, les pas de danse qu'elle esquisse et les cris de joie qu'elle émet autour de Tanga supputtant les bénéfices qu'elle en retira, traduit cette nouvelle interprétation de l'excision. Tanga se soumet à la volonté de sa mère pour satisfaire son esprit de lucre et subit dans "l'honneur" cette opération des mains de "l'arracheuse de clitoris"(p. 24) Malheureusement le succès de Fleur du désert (Waris Dirie. Fleur du désert. Du désert de Somalie au monde des top-models, l'extraordinaire combat d'une femme hors du commun. Paris: Albin Michel, 1998) et la campagne de publicité qui ont entouré la sortie du livre ont eux aussi engendré des problèmes importants. Ils ont conduit certains Africains à douter du bien-fondé de l'espace médiatique accordé au roman en Occident et à spéculer sur les véritables mobiles d'une telle campagne. Du même coup, les problèmes liés à l'excision ont été occultés une nouvelle fois, car il est vrai que le roman ne tourne pas autour de ce sujet, même si c'est l'aspect le plus médiatisé. L'auteur n'avoue jamais de manière polémique qu'elle a été traumatisée par cette opération. Comme pour les milliers de petites filles qui passent par les mains de l'exciseuse, la souffrance, son intériorisation et ses séquelles restent quelque chose de très personnel. Paradoxalement, le succès du livre de Waris Dirie, toute la documentation consacrée au problème de l'excision par le journal Le Monde ("Dossier sur l'excision" Le Monde 14.10.97/ 10.1.98/ 22.8.98/ 10.10.98) ou encore la campagne entreprise par la revue Marie-Claire plus de dix ans auparavant ("Excision, le combat des Africaines" Marie-Claire no. 399, Paris, novembre 1985), ne semblent que renforcer les points de vues des uns et des autres sans vraiment offrir l'occasion d'un dialogue. Les attaques contre l'excision ont également conduit certaines des voix les plus rétrogrades de la presse africaine de se faire entendre, permettant à chacun de mesurer tout le chemin qui reste à parcourir. Dans un article très virulent, un journaliste béninois écrit par exemple:
Les propos du Président de la Gambie montrent eux aussi que la solution du problème ne se situent pas dans les interventions unilatérales et hautement médiatisées dont le Nord est si friand mais dans un dialogue et une négociation ouverte à toutes les parties intéressées:
Si certains se sont prononcés contre cette campagne, c'est sans doute qu'à leur avis elle a été orchestrée par les bailleurs de fonds occidentaux et les mouvements féministes. La publicité qui entoure le livre de Waris Dirie - quels qu'aient été ses origines et ses desseins - est devenue une arme à double tranchant. Aux mains des uns, elle contribue à souligner que notre époque doit résoudre un certain nombre de problèmes exigeant une action à grande échelle. Rien ne justifie les compromissions et les états d'âme lorsqu'il s'agit d'éradiquer une pratique néfaste qui nuit à l'avènement d'un monde basé sur l'égalité ou la complémentarité des sexes. Aux mains des autres, elle souligne l'hégémonie d'un monde insensible aux "vrais" problèmes de l'Afrique et souligne la faillite des idées et des modèles de relations sociales imposés aux pays africains contre leur volonté. Dès lors, il n'y aura pas trop des hommes et des femmes animés de bonne volonté pour venir à bout d'un problème qui ne peut disparaître complètement à l'orée du XXI e siècle que si on accepte de travailler ensemble en faisant preuve de véritable solidarité.
Au cours des entretiens que nous avons eus avec un certain nombre de romancières Africaines (P. Herzberger-Fofana. Littérature féminine francophone d'Afrique noire. Paris: Harmattan, 2000) la plupart de ces femmes de lettres ont fait part de leurs inquiétudes face au fléau que représente l'excision et elles ont mis l'acccent sur le travail de persuasion, de sensibilisation et d'information qui reste à faire.
C'est ainsi que Kesso Barry Kesso, l'auteur de Kesso, Princesse peuhle a déclaré:
Adja Ndèye Boury Ndiaye, auteur de Collier de chevilles, ancienne sage-femme, relève le côté purement médical et regrette que les femmes excisées doivent accoucher dans des conditions de douleurs inutiles:
et Annette Mbaye d'Erneville de rappeler:
Fatou Keïta elle, suggère plutôt dans son roman Rebelle que seul le militantisme et la témérité parviendront à faire changer les mentalités.
Quant à Mame Seck Mbacké, auteur de Le froid et le piment, elle:
Depuis longtemps les Africaines se posent des questions et cherchent les solutions appropriées. Doit-on mettre l'accent sur le désir, la jouissance et le plaisir sexuels féminins ? Dans des pays où la sexualité féminine est rarement abordée de front, c'est un risque qui doit être soupesé par celles qui oeuvrent sur le terrain. Mme Mariama Lamizana, Présidente du Comité National de Lutte contre la Pratique de l'excision au Burkina- Faso, pense qu'il est prématuré de mettre la question du plaisir sexuel en avant, car une telle politique inciterait les détracteurs à ne voir dans l'abolition de l'excision qu'un appel à la débauche et à la luxure. ("Mariama Lamizana" in Amina, no. 328, août 1997, p.32) Les normes de la sexualité en Afrique - surtout dans les communautés qui pratiquent l'excision - ont pour but la procréation et non la jouissance sexuelle (Sami Tchak, La sexualité féminine en Afrique. Paris: L'Harmattan, 1999) La notion du plaisir, notion récente qui s'est développée d'abord avec Freud puis reprise, avec ce que William Reich nomme "la révolution sexuelle" n'est probablement pas perçue de la même façon pour tous les groupes culturels de cette planète. A défaut de recherches scientifiques fondées dans le domaine de la sexualité féminine africaine, la norme et les critères de l'Occident semblent s'être imposés comme la norme universelle.
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